Des producteurs bourguignons tiennent leur 26e marché annuel dans le quartier de Gambetta
La place Edith Piaf est exceptionnellement animée ce dimanche, 13 octobre : 27 producteurs de l’Yonne y ont installé leurs stalls, sous un beau soleil automnal, pour l’annuel Dimanche des Terres de France du 20ème arrondissement.
« On vient de l’Yonne. Donc il y a du vin, des escargots, des maraîchers, des animaux, du miel, fromage, du pain aux farines locales… » dit un représentant de la Fédération Départementale d’Exploitants Agricoles (FDSEA) de l’Yonne.
Il explique que le marché a commencé il y a 26 ans, et que chaque arrondissement avait son propre marché associé à une FDSEA différente à travers la France. Aujourd’hui, le marché de l’Yonne du 20ème est le seul survivant.

« C’est un événement absolument magique, un partenariat gagnant-gagnant pour nos producteurs et les Parisiens » déclare le représentant de la FDSEA. Habituellement sur la rue de la Chine, le marché a été déplacé à la place Edith Piaf cette année en raison d’un vide-grenier. C’est un bon changement : la convivialité de la place et le soleil inattendu ajoutent à la magie dela journée.
« Ça fait plus marché » dit Mme Gherardi. Sous le soleil ou la pluie, ces producteurs retournent 10, 15 ou, comme les Gherardis, « une bonne vingtaine d’années » plus tard. Vignerons entre Chablis et Auxerre, les Gerhardis reviennent pour l’accueil chaleureux et le contact direct avec les consommateurs, dit Mme Gerhardi.
Beaucoup d’habitants sont aussi des habitués. Un clients des Gherardis dit qu’il est « toujours venu ». Il rappelle ses vacances d’enfance en Bourgogne, puis se décide sur une bouteille de Crémant de Bourgogne.
Source des souvenirs pour les certaines, une occasion pour le dialogue et la découverte pour d’autres. On achète les dernières tomates de l’année ou les premières courges, apprend comment est produite l’huile de colza ou comment réduire les déchets alimentaires à la stande de la Banque Alimentaire. Les enfants et les chiens s’arrêtent pour observer les oies, les poules et les lapins. D’autres grignotent des gougères, des glaces ou des escargots.
L’événement est un tel succès que la Fédé et ses producteurs envisagent d’en faire plus souvent le voyage au capitale : peut-être au printemps, pour la saison des cerises.

